poémes et écrits divers
juillet 2015 départ de mon pierrot pour la suisse.
Dédicace à mon pierrot
Quand tu es arrivé,
ça a pas trainé5mn colis livré,
mon pierrot était arrivé.
Quelques mois tête penché
Puis gros bébé c’est mis à marcher,
Alors dans mes bras tu venais chercher,
Le réconfort à tes bobos et chagrins.
Les églises te passionnais étrangement,
Peut être souvenir d’une vie d’avant.
L’opération des yeux ta fait souffrir,
J’avais peur je te tenais la mains,
Et Popeye ta redonner le sourire.
Petite lunette sur le nez,
Avec ta mini moto,
Tête baissée tu fonçais.
Tu voulais lire aucun mot,
Tu disais je sais pas, ca sert a rien,
Ta dyslexie n’arrangeait rien.
Puis fiers de mon jeune sapeur pompier,
Sans qu’on s’en aperçoive, tu grandissais.
Roller, boxe trampoline, karaté,
Tu te cherchais sans vraiment trouver,
Et 1000 questions chaque jours tu nous posais.
Maternelle, école, collège à chaque rentrée,
C’est les années qui défilaient.
Trop gâté, toujours nous cédions,
Et rarement nous te disputions.
Premier amour, premier chagrins,
Déjà plus vraiment un gamin.
Première moto, , première auto, premier boulot,
Et enfin le déclic, la muscu qui ta fait murir,
Montrer que tu es pas un idiot,
Et que si tu bosse tu peux réussir.
Un an d’école t’as fais encore grandir,
T’as aidé à murir puis à partir,
Loin du nid douillet pour essayer de construire,
Toi aussi ton propre avenir.
Et même si ce n'est pas si loin,
C’est toujours trop loin de mes yeux,
Mais il aura toujours un moment ou un coin,
Pour se retrouver tous les deux,
Pour se dire qu’on s’aime d’amour;
Et ça…pour toujours.
A MA PETITE DERNIÈRE AXELLE
Petit oiseau quitte le nid
Pour vérifier si la terre est ronde
Et découvrir le monde
Avec un grand appétit
Toi si fragile, si petite,
Bien trop vite les années ont passées
C’était hier comment oublier
Tous ces moments passé
A te consoler, t’expliquer, te câliner
A veiller sur toi, te montrer la voie
Te faire comprendre que la vie est faite de choix ;
Te transmettre mes valeurs,
Te montrer que que la vie
Est un long combat
Tu as remplis ma vie
Tu y laisse un grand vide
Comme le manque d’une partie de moi
Au fond de mes tripes une douleur
Je réalise que le temps n’a aucune pitié
Que quoi que l’on fasse, un jour c’est l’heure
L’heure de me quitter de t’envoler
Pour construire à ton tour, un nid
Pour y vivre toi aussi ta vie
La vie que j’espère t’avoir appris à aimer.
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13/10/09
J’aimerais que quand tu regardes le miroir
Tu continu à croire aux comtes de fée
Que tu y vois la princesse que tu es
Tantôt cendrillon au désespoir
Tantôt blanche neige endormis
Il ni a que l’amour qui fait
La citrouille en carrosse se transformer
Il ne faut jamais douter
Que quelqu’un quelque part
T’attend pour t’emmener
Tout contre lui blottie
Sur un blanc destrier
Qu’il soit roi ou manant
Sultan ou gitan
Flic ou truand
Il deviendra prince tout compte fait
Simplement au premier baisé
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Mi 2010
Les yeux sont le reflet de l’âme
Des âmes claires, pures, grandes ouvertes
Yeux brûlants, vif comme une flamme
Yeux profond comme l’univers
Des yeux que l’on croise un jour par hasard
Déclenchant un feu d’étincelles
Alors que milles autres regards
Se noient dans le monde matériel
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Je voudrais voir dans son regard
Quelle a fait le bon choix
Y voir briller mille milliard
D’étoiles qui flamboient
Mais ses yeux parfois appel au secours
Moi qui la regarde avec amour
Yeux coquins, maquillés
Sincère, triste ou agacés
Pourquoi parler
Quand un regard suffit
Pourquoi s’éviter
S’observer en catimini
Les yeux sont le reflet de l’âme
Des âmes claires, pures, grandes ouvertes
Yeux brûlants, vif comme une flamme
Yeux profond comme l’univers
Des yeux que l’on croise un jour par hasard
Déclenchant un feu d’étincelles
Alors que milles autres regards
Se noient dans le monde matériel
Moi j’ai brûlé mon âme à ce feu défendu
O paradis cent fois retrouvé, reperdu
Les étoiles billent toujours
mais tes yeux se sont remplis d’ombre
ils sont devenu si sombre
qu’il fait nuit même le jour
un léger battement de paupières
masque sa colère
ou montre son indifférence
accentuant nos différences
j’ai perdu son regard
je ne croyais pas que c’étais possible
ils se sont tournés quelque part
ou je suis devenu invisible.
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Écrit pendant ma déprime
une larme coule
sur mon visage
une journée s'écoule
sans voir ton visage
sans son parfum
sans son sourire mutin
il aurait suffit d'un signe, d'une étincelle
pour nous enflammer toi et moi
il aurait suffit d'un je ne sais quoi
mais la vie est cruel
ça c'est terminé comme ça
avec un sourire pour s'excuser
depuis je promène ma souffrance
dans mes silences
j'ai du mal a accepter
malgré mes airs je suis blessé
au plus profond de mon cœur
cette blessure me fait peur
je pensais pouvoir oublier
mais je ne cesse de penser
a nos moments passés
court moment d'éternité
a notre bonheur inachevé
a nous mais c'est terminé
avant même d'avoir essayé
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2011 renaissance
JE NE SAIS PAS POURQUOI
MAIS BRUSQUEMENT LES NUAGES SONT PARTIS
IL A SUFFIT D UN SOURIRE SUR SON MINOIS
POUR ENSOLEILLER MA VIE
PUIS SON REGARD MUTIN ET AMUSE
A RÉCHAUFFE MON CŒUR
SA MAIN SUR MOI POSÉE
M INCITE A LA DOUCEUR
SA FAÇON DE ME REGARDER
ME LAISSE IMAGINER
QU IL EXISTE UN MONDE MEILLEUR
OU IL EST POSSIBLE POUR 2 CŒURS
DE POUVOIR S ENLACER
S EMBRASSER PUIS FUSIONNER
ET NE FAIRE PLUS QU UN
POUR NE PLUS AVOIR PEUR DE DEMAIN
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2015
j'aimerais être un pêcheur
pour prendre dans mes filets
ton petit cœur
et pouvoir le garder
j'aimerais être architecte
pour construire un avenir
bâtir en direct
un nid ou pouvoir dormir
j'aimerais être jardinier
m'occuper de ton corps
pour y faire pousser
milles boutons d'or
j'aimerais être un docteur
pour pouvoir t'ausculter
caresser ton corps
pour le faire soupirer
j'aimerais être un pompier
pour allumer un feu
et te consumer
des orteils aux cheveux
j’aimerais être une abeille
pour me poser sur toi
butiner ton miel
et me rassasier de toi
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2015
Mon corps sur le tien
Sent monter le désir
Dans un lent va et vient
Je guète des soupirs
Tout doucement comme pour graver
Dans ma mémoire cet instant
Qui j’espère va durer
Jusqu’à la fin des temps
Mes yeux noyés dans tes yeux
Y cherchent des aveux murmurés
Des promesses des vœux
Qui me font chavirer
Nos doigts croisés, enlacés
Comme pour empêcher
De nous échapper
de séparer
nos corps enlacés
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aout 2015
J’ai vu un grand feux s’allumer
Qui a réchauffé mon cœur et mon corps
Me consumant jusqu’au matin
Mettant comme un soleil dans mes yeux
Et qui ma guidé dans l’obscurité
Quand il faisait nuit dehors
Me montrant le chemin
Qui mène aux cieux.
J’ai entendu un tambours raisonner
Si fort dans ma poitrines assoiffées
Battre à un rythme effréné
Comme les tam tam des guerriers
Annonçant la bataille espérée
Me laissant repu au petit jour
Et me faisant oublier
Tous ce qu’il y avait autour
J’ai entendu les trompettes chanter
Sonnant la charge sans discontinuer
Pour faire de nous des héros
Faisant trembler les murs de Jéricho
Puis après la bataille sonner aux morts
Pour ne jamais oublier
Que la vie ne dure qu’un instant
Qu’il faut l’aimer comme un trésor
J’ai vu des grand feux se consumer
Devenir braise et finalement cendres mortes
Grands feux que je croyais éternel
Qui pourtant illuminaient le ciel
Et qui finalement un jour avortent
Ce que l’on pense là pour l’éternité
Ne dure finalement que quelques jours
Et fini souvent, en souvenir sans retour .